Paul DEROULEDE (1846-1914) – Poète et militant nationaliste

Description du lot

Poème de jeunesse (il a 20 ans) écrit et signé de sa main, 1 ½ p in-folio, daté de janvier 1867 – 7 strophes de chacune 5 vers en alexandrins – Une des strophes a été fort remaniée, avec ratures et corrections  – Dans  un ouvrage, à la mort de Déroulède en 1914, paru à l’Edition moderne, avec une préface de Maurice Barrès, Camille Ducray lui a rendu hommage avec une première biographie, quelques documents et planches hors-texte – Il a retenu ce poème dans son choix, le citant en partie, en disant que c’était un « poème fort peu connu qui parut en 1867 et que Déroulède avait intitulé Expérience » : « O toi, dont la vieillesse a fait une science. Toi, que son cœur lassé préfère à l’Espérance. Ne viens pas aux enfants quand ils cherchent ta main. Laisse-les s’égarer, cruelle Expérience. Et ne les guide pas vers ton rude chemin […] » – Ces vers parurent en 1867 dans La Revue Nationale et ne furent jamais publiés par la suite (sauf en partie dans l’hommage de Ducray) – Ce n’est qu’en 1872 que Déroulède publiera son premier recueil : Les Chants du Soldat] – Provenance : Collection Edouard Champion (éditeur) +