Schwimmwagen.

Description du lot

Date et adresse d’exposition des véhicules : vendredi 24 novembre 2023 au Hall Manifagri, avenue Solvay à Wavre (Belgique) ou sur rendez-vous.
Pour tous renseignements : Didier Costes +336 60 64 60 85 / leggueux@gmail.com

Schwimmwagen. Tout le monde connait ce véhicule, caractéristique de l’armée allemande de la seconde partie de la guerre et si sympathique. Cet exemplaire est particulièrement intéressant, c’est un modèle de début de fabrication, N° 3322 sur environs 15 000 fabriqués, sorti d’usine début 1943. Il est donc très rare, les engins de cette génération ayant presque tous disparu dans les combats au cours de la guerre. Il n’a pas été réellement restauré, juste remonté pour rouler, son propriétaire l’ayant acheté aux Domaines français juste après-guerre, puis remis en route pour aller à la chasse. Il y a de nombreuses années. Cela se voit tout de suite, ces travaux sont fonctionnels, sans le besoin de remettre le véhicule en configuration originale, juste avoir un véhicule opérationnel. Un filtre à carburant US a même été monté. Cet engin est donc presque une sortie de grange, directe des années 70. Un certain nombre de systèmes ont été remplacés ou modifiés, le moteur original a été remplacé par un modèle d’après-guerre, plus fiable, la boite de vitesse est bien originale, le système de freinage par câbles a été remplacé par un circuit hydraulique VW, mais sans remplacer les platines de roues, heureusement, le retour est possible. Le compteur de schwimmvagen a été remplacé par un modèle de Kubelwagen premier type, mais la grande majorité des équipements d’origine a été conservée, pare-brise, sièges AV AR, dont le rare siège passager avant de tireur MG pliant, arceaux de bâche, tous les feux de combat (Notek) premier type, porte-fusils, porte outils, porte tous les crochets de caisse, l’hélice avec son réducteur premier modèle en aluminium moulé et l’armature en acier, pas en tôle emboutie. Toutes les tôleries de refroidissement moteur sont bien présentes. La caisse a bien évidemment souffert, en près de 3 ans de guerre, il semble que la partie avant ait été doublée d’une tôle, comme cela se faisait à l’époque pour masquer des enfoncements. Mais en dehors des chocs habituels sur les côtés et le dessous, la caisse est droite, comme on peut le constater en vérifiant l’alignement de l’arbre moteur et l’arbre d’hélice, souvent très décalés. L’arrière de caisse était très sensible aux descentes en rivières rocheuses, et se voilait facilement. Certainement un des plus vieux exemplaires survivants de ce modèle, si rare maintenant.