Relique du B-17G Crash Wagon III de la 8th Air Force.

Description du lot

Nombreuses pièces provenant du crash du B-17G Crash Wagon III. En fin de matinée du 12 juin 1944, ce bombardier du 385th Bombardment Group du 551st Bombardment Squadron de la 8th Air Force américaine, basé à Great Ashfield Suffolk en Angleterre est touché par la Flak allemande au niveau du moteur intérieur gauche, puis à l’extérieur doirt dont l’hélice put être mise en drapeau, alors qu’il s’apprêtait à bombarder la gare de triage de Montdidier. Aile gauche en feu, l’ensemble de l’équipage sauta. Le pilote, 1st Lt Loren E Jackson, qui accomplissait sa 10ème mission, quitta l’appareil en dernier et fut fait prisonier dès son arrivée au sol, ainsi que son bombardier le 1st Lt Joe Haught. Par contre le mécanicien adjoint, Fred Martini, et un des mitrailleurs de sabord, Sam Pennell réussirent à échapper à la capture, et furent récupérés par le réseau de M Rolain d’Hacqueville pour être finalement appréhendés, en habits civils, après la trahison d’un agent infiltré par la Gestapo, Jean-jacques de son vrai nom Jacques Desoubrie, qui sera fusillé au fort de Montrouge le 19 décembre 1949. Les deux aviateurs seront déportés à Buchenwald jusqu’à ce qu’ils puissent faire admettre leur état militaire par les autorités allemandes. Le copilote, Ross M Blake, le mitrailleur de tourelle inférieure, Felipe E Muzquiz, le mitrailleur arrière, Ted Dubenic, le radio Erwin Pickerel, et le mécanicien Armando Marsilii eurent tous la vie sauve, mais le parachute du navigateur Gérald Shaffer, ne s’ouvrit pas et son corps fut inhumé par les allemands près de Beauvais. La Flying Fortress abandonnée toucha finalement d’une aile le lieu dit Le Grand Champs à Farceaux dans l’Eure et se désintégra. Pièces de fouilles. Provenance du Musée de la Seconde Guerre Mondiale à Tosny en Normandie. Collection Jean Erisay. Etat III+.