Succession du Ritterkreuzträger Friedrich Körner

Description du lot

Comprenant la cantine de Friedrich Körner, En bois, poignées et système de fermeture complets, elle comporte sur le couvercle la mention en blanc « Friedrich Körner ». Toutes les autres indications ont été effacées par Körner lui-même qui se servait après guerre de cette malle pour entreposer son équipement équestre. Dimensions 75x42x40cm. Une photo aérienne entoilée d’un port militaire lors de la campagne d’Afrique. Encadrée, dimensions cadre compris 21x38cm. Une paire de pattes d’épaules de Général de brigade aérienne de la Bundesluftwaffe. Deux paires de fourreaux de Général de brigade de la Bundesluftwaffe. Une paire de pattes d’épaules de la Bundesluftwaffe. Cinq insignes d’escadrille. Une chope en étain à 95%, fabrication « SKS Design », couvercle marqué « Von den Generalen der LW-Logistik ». Une chope sans couvercle en étain anglais marquée « English Pewter Made In England », fond de la chope transparent, gravée « Presented to Brig Gen F Koerner on his departure from PL Div HQ Afcent Feb 75-Sep 76 ». Hauteurs 14 cm et 16 cm. Un journal imprimé de son école alors qu’il était d’aspirant avant-guerre. On y joint une pelure d’une- interview de lui faite par le correspondant de guerre Ulrich Berthold intitulée « 3 victoires en deux jours ». Deux documents imprimés et remplis par les autorités alliées, à l’époque ou Körner était prisonnier de guerre. On y joint une lettre de la légation Suisse en Grande-Bretagne en date du 31 mai 1944, lui stipulant qu’il a été promu au grade de Lieutenant. Une assiette en étain avec l’insigne « HQ JFC Brunssum », marquages « étain pur » et poinçon, gravée « A memento of your time as Acos Plans HQ afcent Feb 75 sep 76 The Officers of Plans Division ». Le HQ AFCENT est le siège des forces alliées en Europe Centrale (OTAN). Diamètre 27 cm, accroche murale présente. Un bock de bière en étain britannique, marqué « English Pewter Made In England » avec poinçon. Insigne du « HQ JFC Brunssum », hauteur 12, 5cm. Un ensemble de quatre classeurs, comportant plusieurs centaines de photos originales, ainsi que de nombreux documents relatifs à la carrière de Friedrich Körner après la guerre. Un ensemble de six diplôme attribués après la guerre à Friedrich Körner. On y joint ses « instrument certificate » et cinq photos originales de lui. Une paire de pattes d’épaules de Général de brigade aérienne de la Bundesluftwaffe. Une paire de fourreaux de Général de brigade de la Bundesluftwaffe. Une bande patronymique au nom de « Körner ». Un brevet de pilote de la Bundesluftwaffe. Un ensemble de documents et photos relatifs à la carrière de Körner après la guerre. Dont 40 invitation divers. Une lettre signée par le Général d’armée Kastner-Kirdorf à en tête du chef du personnel de la Luftwaffe en date du 10 septembre 1942 et adressé au père du Lieutenant Körner, lui aussi prénommé Friedrich. Cette lettre informe celui-ci qu’en décision du 6 septembre 1942 la Croix de Fer de Chevalier a été attribuée à son fils par Hitler sur proposition du Maréchal du Reich Göring. Kastner indique au père de Körner que son fils étant porté disparu c’est à lui qu’est envoyé la Croix de Fer de Chevalier et le diplôme correspondant. Une série de journaux et d’articles d’époques relatifs à l’attribution de la Croix de Chevalier au Lieutant Körner et provenant de ses archives personnelles. Friedrich Körner (1921-1998) est crédité de 36 victoires au cours de ses 2502 missions à bord d’un Messerschmitt Bf109, il rejoignit la Luftwaffe en novembre 1939 et fut intégré rapidement dans la JG27 basée en Afrique du Nord. Sa première victoire eut lieu dans le ciel de Tobrouk le 19 mars 1942, il fut récipiendaire de la Croix de Fer de Chevalier le 6 septembre 1942 pour sa 36ème victoire. Körner fut capturé et envoyé dans un camp de prisonnier de guerre au Canada dont il fut libéré en 1947. Il rejoignit la Bundesluftwaffe en 1955 et quitta le service actif le 30 juin 1979 avec le grade de Général de brigade aérienne. Il s’éteint en France le 3 septembre 1998 à l’âge de 77 ans. Il s’agit là de la seule succession d’un récipiendaire de la Croix de Chevalier qui se soit installé en France. A noter quelques marques d’usures sur l’ensemble des pièces